Les Équipements JPB Inc.

Innover pour mieux protéger la sécurité des travailleurs

Ils sont derrière la plus longue ligne de vie au monde et les rails rigides en aluminium protégeant les travailleurs du briseglace Griffon de la Garde côtière canadienne Les Équipements JPB sont à l’avant-plan de plusieurs projets d’équipement de protection contre les chutes pour les entreprises québécoises Et bientôt, ils auront leur propre technologie en matière de ligne de vie.

Ce sera une étape importante dans l’histoire de la compagnie, lance Jean-Pierre Blanchet, qui a fondé Les Équipements JPB il y a 15 ans. Depuis, leurs rails rigides horizontaux, leurs lignes de vie, leurs garde-corps autoportants, leurs ancrages pour toiture, leurs plateformes élévatrices, leurs filets et harnais de sécurité protègent la vie de milliers de travailleurs avec des fabrications nécessitant un haut standard de qualité.

« Je me suis questionné sur les produits qu’il y avait sur le marché et j’en suis venu à la conclusion que je pouvais faire mieux, lance ce membre de l’Association québécoise pour l’hygiène, la santé et la sécurité du travail. Nous avons une grande responsabilité sur nos épaules. Lorsqu’on vend un produit, il faut être certain qu’il est parfait parce que, s’il arrive quelque chose, ça va te suivre toute ta vie. »

Un navire innovant

Véritable passionné du domaine de la sécurité, l’homme d’affaires montréalais cumule les projets d’envergure et de grande complexité grâce à son désir d’innovation. C’est, entre autres, cette facette créative qui scelle sa collaboration avec la Garde côtière canadienne. Cette dernière a équipé un premier navire d’un système de rails rigides autour de la timonerie, pouvant se déplacer dans des angles de 90 degrés. Les Équipements JPB s’apprêtent maintenant à installer le système de sécurité en aluminium profilé dont le rayon sera en forme de S. Tout un défi, lance le président diplômé de HEC Montréal en marketing et management.

« Le personnel doit contourner le système de levage et s’acheminer sur la timonerie en faisant un S, explique M. Blanchet, qui chapeaute le projet du Martha L. Black. La réalisation nécessite plus d’outillage, de vérification et de travail de technicien pour réussir à fournir un produit, car la forme doit respecter le même degré de chaque côté du double rayon. »

Si plusieurs projets de leur carnet de commandes se ressemblent, notamment l’aménagement de poutrelle dans les usines, certains se démarquent par leur niveau de difficulté. C’est le cas de l’installation d’une ligne de vie au sommet de la deuxième tour la plus élevée de Montréal, le 1250, rue René-Lévesque Ouest. « On a installé une ligne de vie sur la marquise, poursuit le gestionnaire. Cet aileron est le look de l’immeuble; les travailleurs devaient faire des entretiens en hauteur et on a mis un système en retrait sur la structure. »

Service client

Et la liste des projets d’envergure s’allonge au fur et à mesure que l’on discute avec Jean-Pierre Blanchet. Celui qui est de tous les chantiers peut aussi bien parler de la complexité de la ligne de vie de 4 800 pieds, considérée comme la plus longue au monde pour AbitibiBowater à la Centrale hydroélectrique Murdock-Wilson, que des 66 ancrages qui se retrouvent, depuis peu, sur la toiture d’ArcelorMittal de Coteau-du-Lac. « On y a rencontré d’autres défis, poursuit-il en parlant de l’ouvrage de 1 400 pieds en acier inoxydable, car le toit date d’un certain temps. L’idée était de justement sécuriser les lieux pour l’entretien. La conception a été intéressante en raison du style et du type d’attachement qui résiste à la rouille. »

En pleine croissance, l’entreprise table maintenant sur le marché anglophone. Celle qui sort première dans le référencement Web en matière de systèmes de sécurité au Québec vise la même place du côté des clients anglais. Et la refonte complète de son image numérique n’est que la pointe de l’iceberg de la prochaine étape qui se met en place tranquillement dans les bureaux d’Anjou.

« Je projette de réaliser prochainement les pièces pour mes lignes de vie, poursuit celui qui a développé cette même expertise pour les rails rigides horizontaux. Ce sera une étape importante pour l’entreprise, car le fait de ne plus avoir à dépendre de gens pour l’achat d’un produit essentiel est un grand atout dans le service client et la production. »

Des partenariats réussis

Comme Les Équipements JPB travaillent essentiellement avec des sous-traitants, leur production n’est nullement affectée par le manque de main-d’œuvre québécoise. « Mais je constate que certains d’entre eux ont parfois de la difficulté à recruter », confie-t-il. Jean-Pierre Blanchet s’est servi du réseau du Centre québécois de recherche et de développement de l’aluminium (CQRDA) pour son projet de croissance d’entreprise.

« Ça m’a ouvert des portes dans d’autres domaines, confie celui qui est aussi membre d’AluQuébec. C’est une opportunité d’échanger des informations, des techniques et des expertises dans les procédés de fabrication. Tout ça crée des liens entre les gens de l’industrie. J’y ai même fait la connaissance de l’ingénieur en fonderie avec qui je travaille présentement. On va donc chercher des personnesressources. Et puis, ultimement, l’idée est de se faire connaître. »

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